|
|
À l’été 1971, l’écuyer René Bacharach dont Patrice Franchet d’Espérey est le disciple, l’emmène avec lui à Lisbonne pour lui faire connaître Nuno Oliveira et d’autres cavaliers portugais, ses élèves et amis. Rencontres déconcertantes pour un jeune néophyte plongé ainsi dans un microcosme équestre exceptionnel dont le souvenir reste vivace cinquante quatre années après. Ce colloque anniversaire est l’occasion d’un témoignage inédit.
De technique et d’actualité ; on pourrait disséquer et débattre des airs de haute école tels que pratiqués, présentés par Nuno Oliveira. Nous nous limiterons, ici, au fond, à l’essentiel : de la bonne exécution du pas. C’est en ce sens, sur cette base, qu’Oliveira apparaît aujourd’hui, cinquante ans après, comme un visionnaire alors que le dressage de compétition malgré le récent succès des JO de Paris, est menacé par certaines dérives qui amènent la FEI à revoir ses règlements. Nuno Oliveira, en un mot : «moderne»
Les premiers textes de Nuno Oliveira paraissent en 1951 dans un journal portugais consacré à l’élevage, Vida Rural. Il traite, en quelques lignes, de sujets philosophiques ou techniques. Cette série d’articles fait l’objet de son premier ouvrage, publié au Portugal à compte d’auteur en 1955 sous le titre Breves notas sobre uma arte apaixonante, puis en France en 1965, revu, augmenté et corrigé, traduit par René Bacharach, sous le titre Réflexions sur l’art équestre. Ce livre inaugure une série de six ouvrages, en français, tous aux éditions Crépin Leblond, qui formeront la pensée du maitre. Cette conférence se propose d’explorer la relation de Nuno Oliveira à l’écrit, à son éditeur, et la place de son œuvre dans les écrits équestres français.
Conclusion de l’écuyer en chef de l’école Portugaise d’Art Equestre. Commentaires sur les interventions précédentes. Vu de la communauté équestre Portugaise hier, de l’école Portugaise d’Art équestre aujourd’hui, quel fut l’apport de Nuno Oliveira ? Son héritage ?